DIMANCHE APRES-MIDI :
Après le travail de plantation du matin, venait le moment crucial (au moins pour nous) : est-ce que nos stagiaires allaient accepter de ‘boire la tasse’- de déguster cette tisane, au goût légèrement amer ?
Un de nos partenaires avait la bonne idée d’avoir amené du miel (on vous racontera plus tard la merveilleuse histoire de Françoise qui a créé une miellerie à Wendaye, une île enclavée). Le médecin nutritionniste qui venait de Guinée Conakry, disait que ‘le miel est pour la tisane ce qu’est l’épice pour le riz’ ... et tous se sont mis à la dégustation : surprenant, mais pas mauvais du tout. C’est un compliment énorme si on compare à la quantité de sucre (3 cuillères) que les gens mettent d’habitude dans une petite tasse de café ou thé !
Setti est venu de Gambie, où il fait parti du National Agricultural Research Institute (NARI)– ce sont EUX qui ont amené les plantules. Ils étaient enthousiastes à partager leurs connaissances avec nous : merci Setti et Momodou !
Setti nous a montré comment préparer la tisane : quel récipient utiliser, quel dosage mettre dans la préparation, et combien de temps laisser infuser...
Entre temps on a préparé dans la cuisine les sachets que chacun(e) des stagiaires allait recevoir, pour avoir cette tisane chez soi en cas d’une crise de palu (l’hivernage et les myriades de moustiques sont proches...) – dosage précis : heureusement j’avais amené ma petite balance !
Sur la photo vous voyez Elise qui prend son sachet de tisane – elle nous a raconté que depuis trois ans elle n’a plus de palu puisqu’un ami lui avait amené de la tisane !
Et, comme il se doit, après un événement de cette importance : la PHOTO DE FAMILLE – tout le monde est présent (sauf le photographe !)
commenter cet article …