L’autre jour, j’ai reçu la visite d’un Cavaillonnais, une connaissance de longue date. Il nous avait déjà amené des habits et chaussures pour les enfants en Casamance. D’ailleurs, si vous suivez notre BLOG, vous êtes déjà au courant : au mois de Novembre dernier nous avons pu envoyer un container depuis Le Havre jusqu’au Sénégal - 7 m3 de matériel humanitaire, dont 20 fauteuils roulants. Le tout est arrivé comme ‘une lettre à la poste’, sans encombre et tracasserie douanière - ceci certainement grâce au professionnalisme de notre transitaire, qui a fait un excellent travail !
Cette action a pourtant vidé le compte de notre Association. Pour pouvoir continuer nos actions, nous avons besoin de soutiens financiers – voilà donc un geste qui arrivait à point nommé .
Nous venions de recevoir un SMS d’une a mie qui passe régulièrement plusieurs semaines sur l’île enclavée de Wendaye, en Casamance. Elle nous y fait part des problèmes actuels du village : les 17 enfants en bas âge, qui ne vont pas encore à l’école, sont gardés par deux jeunes filles qui font ce travail quasi bénévolement : leur seul soutien financier provient des maigres ressources des familles dont elles gardent les petits. Mais ce montant est largement insuffisant pour subvenir à leurs besoins quotidiens – se nourrir, s’acheter du shampoing ou du savon ou avoir les 1.50 Euros pour se faire tresser les cheveux – le seul ‘luxe’ que toute jeune fille doit s’offrir.
C’est surtout pendant la récolte du riz que ces enfants doivent être gardés – impossible de les amener dans les rizières, souvent éloignées du village (personne n’y reste pendant cette période, donc la garderie est indispensable). L’important est que ces enfants apprennent, en jouant, à parler le Français – indispensable pour pouvoir suivre les cours à l’école plus tard. A la maison leurs parents parlent leur langue, le DIOLA.
Or, ces éducatrices n’étant pas salariées, elles risquent de ne plus pouvoir continuer leur travail: leur absence perturberait le bon déroulement de la récolte du riz, absolument nécessaire pour remplir les greniers du village pour toute l’année à venir...
Pour en revenir à la visite de l’ami Cavaillonnais que j’avais mentionné au début de l’article, elle tombait à pic car il nous apportait une enveloppe avec un chèque de 500 Euros ! Ce don nous a été attribué par le LIONS CLUB DE CAVAILLON – nous en profitons pour leur adresser un immense merci !
Grâce à ce don, le village de Wendaye pourra rémunérer les éducatrices. Lors de mon arrivée là-bas dans 2 semaines, je pourrai leur amener cette aide financière et les villageois pourront finir avec sérénité la récolte du riz !
Si vous voulez nous aider, n’hésitez pas à nous contacter : nous cherchons encore plusieurs parrains pour aider quelques enfants, en fin de scolarité primaire, à poursuivre leurs études au collège de Djembering, un village sur la terre ferme, à 30 km de Wendaye. C’est trop loin pour y aller tous les jours. Ils ont donc besoin d’une famille d’accueil et de payer leurs frais de scolarité.. Il faut savoir que par manque d’argent souvent, les enfants cessent leur scolarité à 12 ans... surtout les filles ! Ce qui leur reste comme perspectives d’avenir: ‘bonne’ à tout faire, se faire exploiter ou chercher l’argent facile (pas besoin de vous faire un dessin...) Il arrive encore assez souvent qu’on leur ‘trouve’ un mari bien plus âgé, elles finissent alors seconde, ou troisième épouse, et fréquemment, mère dès leur plus jeune âge...
Nous aimerions proposer un projet alternatif pour ces filles : vivre dans un internat qui a été installé par une Association de Médecins Français l’AMK...
Contactez-nous pour plus d’informations !